Selon le président du Parlement arménien, l’Arménie devrait se porter candidate à l’UE

Selon le président du Parlement arménien, l’Arménie devrait se porter candidate à l’UE

Le président du Parlement arménien, Alen Simonyan, a déclaré que l’Arménie devrait « certainement » devenir membre de l’Union européenne.

Nous sommes prêts et nous irons dans la direction qui nous apportera le maximum de sécurité. Aujourd’hui, on peut dire que la démocratie, le fait d’être un pays démocratique, est notre plus grand système de sécurité", a déclaré M. Simonyan.

Bien que M. Simonyan n’ait pas précisé si l’Arménie allait officiellement présenter une demande d’adhésion à l’UE, l’Arménie a cherché à établir des relations diplomatiques et sécuritaires plus étroites avec l’Union européenne et l’Occident, alors que ses relations avec la Russie sont en chute libre.

Le mois dernier, l’UE a annoncé qu’elle lançait un programme de partenariat « ambitieux » avec l’Arménie, qui comprend la libéralisation des visas, le commerce et la coopération en matière de sécurité. En octobre 2023, le Premier ministre Nikol Pachinian a déclaré au Parlement européen que l’Arménie était prête à se rapprocher de l’Union européenne, « dans la mesure où l’Union européenne le juge possible ».

Au cours de la séance d’information, M. Simonyan a également critiqué l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), un bloc de sécurité dirigé par la Russie auquel l’Arménie est partie, en la qualifiant d’organisation qui « ne fonctionne pas ».

Cette critique de l’OTSC intervient une semaine après que M. Pachinian a déclaré à France 24 que l’Arménie avait « essentiellement gelé » sa participation à l’OTSC en raison de son refus de prendre la défense de l’Arménie contre les attaques azerbaïdjanaises à la frontière.

Bien que l’Arménie n’ait pas officiellement quitté l’organisation, M. Simonyan n’a pas exclu que son pays quitte l’OTSC, car « avec plus d’une douzaine d’épisodes, il est devenu évident que notre allié ne nous aide pas ».

L’Arménie a récemment diversifié ses partenaires en matière de sécurité, achetant des armes et des systèmes de défense à la France et à l’Inde.

M. Simonyan a également accusé la Russie de collaborer avec la Turquie et l’Azerbaïdjan, suggérant que les trois pays auraient pu se mettre d’accord sur une action militaire avant la guerre de 2020.

M. Simonyan s’est dit préoccupé par la possibilité d’une nouvelle escalade coordonnée à l’avance.

Notre plus grande préoccupation est de savoir d’où viendra l’attaque. Il est évident que cette attaque est menée par l’Azerbaïdjan et qu’elle est dirigée contre notre souveraineté", a déclaré M. Simonyan.

par capucine le lundi 4 mars 2024
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Serge Tateossian le 05/03/2024 Source : Armenews