A Evreux, une plaque dévoilée en mémoire des Juifs déportés de l'Eure
A Evreux, une plaque dévoilée en mémoire des Juifs déportés de l’Eure
Une plaque a été dévoilée dans le square Victor-Dillard, à Evreux, lundi 28 avril. Il rend hommage aux victimes juives de l’Eure, déportées durant la Seconde Guerre mondiale.
Thierry Brulard et des descendants ont dévoilé la plaque rendant hommage aux Juifs de l’Eure arrêtés et déportés pendant la Seconde Guerre mondiale. ©FL/Eure Infos La Dépêche
Par **Florent Lemaire**Publié le 1 mai 2025 à 19h00
Le personnel enseignant et les élèves du lycée Senghor d’Evreux (Eure) font beaucoup pour la mémoire des familles juives de l’Eure arrêtées et déportées pendant la Seconde Guerre mondiale.
Nous avons déjà consacré plusieurs articles aux Passeurs de mémoire, le projet imaginé et animé par deux professeures d’Histoire, Emilie Peckre et Nathalie Laveille. Depuis trois ans, ces élèves de tous niveaux se retrouvent régulièrement pour retrouver et retracer le parcours de ces familles.
Toute cette matière, recueillie dans des salles d’archives ou auprès des descendants, a notamment servi à réaliser des carnets biographiques, illustrés de photos, de documents et d’anecdotes.
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Plusieurs descendants de familles déportées étaient présents à cette cérémonie. ©FL/Eure Infos La Dépêche
Ces passeurs de mémoire voulaient aller plus loin, constatant l’absence de plaque dédiée à ces victimes spécifiques du second conflit mondial, au nombre de 68 dans le département. Lundi 28 avril 2025 matin, élèves et enseignants ont assisté avec les descendants de plusieurs familles au dévoilement de cette plaque, installée dans le square Victor-Dillard avec le concours de la Ville d’Évreux.
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« C’est l’aboutissement mémoriel d’un travail historique. Notre démarche est de mettre les élèves en position d’historiens-chercheurs », note Emilie Peckre.
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La plaque salue la mémoire des Juifs arrêtés dans l’Eure et déportés, mais est aussi adressée aux familles de ces victimes. « C’est l’occasion de rendre hommage à celles et ceux qui ont souffert de la Shoah, de manière directe et indirecte », a déclaré Thierry Brulard au nom de la municipalité. Le conseiller municipal a également dit sa « grande admiration pour le travail mené par les enseignants et les lycéens ».
Un travail qui se poursuit cette année, avec une attention portée aux femmes de la famille Rabinovitch. Nous aurons l’occasion d’y revenir.
Les Passeurs de mémoire du lycée Senghor d’Evreux s’intéressent cette année à la famille Rabinovitch. ©FL/Eure Infos La Dépêche
